[Test] Days Gone – PS4

Développé par Bend Studio (studio appartenant à Sony, surtout connus pour Uncharted: Golden Abyss sur PSVita), Days Gone est un jeu d’action-aventure en monde ouvert sorti exclusivement sur PS4.

Deux ans après une pandémie ayant laisser peu de survivants et transformer les autres en mutants, le jeu nous met dans la peau de Deacon St. John, un chasseur de primes se baladant à moto, qui fait ce qu’il faut pour survivre en compagnie de son beau-frère.

Et oui, encore un jeu de zombies. Mais ici, même si parfois il y en a beaucoup (j’en reparlerai), il n’est pas question de chercher à affronter de front les petits groupes, mais souvent de les contourner pour trouver une meilleur approche.

De plus, les mutants ne sont pas les seuls ennemis. Car dans un monde où la survie est au centre il n’est pas étonnant de devoir combattre d’autres humains en voulant à notre peau pour diverses raisons.

Le gameplay plutôt lent et demandant de la discrétion n’est pas sans rappeler « The Last of Us », ce que personnellement j’aime beaucoup. Par contre ceux aimant plus l’action sans réfléchir (« foncer dans le tas ») que l’approche plus tactique risque de ne pas accrocher.

L’histoire du jeu est plutôt longue et rempli de rebondissements qui nous gardent en haleine. De plus de nombreuses quêtes annexes sont disponibles pour varier les plaisirs dans tous les lieux à l’ambiance différente que propose le jeu (forêt, ville, désert, montagne…).

L’affrontement avec les ennemis est évidement au cœur du jeu, que ce soit contre les mutants dans des zones infestées ou des humains la plupart du temps dans des camps fortifiés et surveillés où une fois de plus la finesse d’approche est de mise.

Il y a tout de même des moments avec plus d’action et de gunfight (en plus de moments où l’on se fait repérer) car le scénario l’oblige. Mais c’est surtout contre les hordes de mutants (composées de dizaines, voir de centaines de mutant) qui se baladent un peu partout sur la carte du jeu. Dans ces cas là, il faudra bien être équipé pour faire face à la situation.

Heureusement des « boutiques » dans divers camps de réfugiés sont disponibles pour cela en échange d’argent gagné en remplissant des missions pour ces camps. Il est aussi possible d’améliorer sa moto dans ces camps, et cela devient vite indispensable.

A commencer par la capacité du réservoir,. Car bien que cela donne un aspect survie encore plus important, le fait de devoir faire le plein de la moto très très régulièrement afin de ne pas tomber en panne sèche au mauvais moment (à part dans certaines missions où la consommation de la moto « disparaît »), est une contrainte trop importante surtout quand on réalise les missions annexes dispersées sur la carte

Malheureusement bien qu’on passe beaucoup de temps à la piloter, la moto n’offre que peu de sensation de vitesse (même après l’avoir améliorée). Il y a également de nombreux ralentissements (sur ma PS4 classique) que ce soit lors des rencontres de hordes, mais aussi dans certaines zones comme des petites villes. J’ai aussi rencontré pas mal de bugs, mais il sont de moins en moins présents avec les différents patchs disponibles depuis la sortie du jeu.

Pour finir, le jeu propose un système d’expériences classiques avec des compétences à choisir, et aussi du craft d’objets et de munitions comme des carreaux d’arbalète ou beaucoup plus régulièrement des cocktails Molotov (très efficace pour éradiquer les mutants) !

Bien qu’ayant des défauts, Days Gone est une très bonne exclusivité pour la PS4. Je ne peux que recommander ce jeu à tous les amateurs de jeux de zombies dans la lignée de The Last of Us avec un monde ouvert.

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