[Test] Beyond : Two Souls – PS3

beyond.jpgAprès avoir connu un succès avec leur premier titre PS3 Heavy Rain, Quantic Dream revient sur PS3 avec Beyond : Two Souls.

Beyond : Two Souls nous permet de nous mettre dans la peau de Jodie (incarnée par Ellen Page) durant une période de 15 ans de sa vie…

beyond.jpgAprès avoir connu un succès avec leur premier titre PS3 Heavy Rain, Quantic Dream revient sur PS3 avec Beyond : Two Souls.

Beyond : Two Souls nous permet de nous mettre dans la peau de Jodie (incarnée par Ellen Page) durant une période de 15 ans de sa vie, de son enfance à l’âge adulte. La particularité de Jodie est qu’elle est toujours accompagnée par Aiden, une entité invisible liée à elle. Bien qu’invisible, Aiden peut interagir avec le monde, ce qui fait que Jodie est étudiée depuis son plus jeune âge.

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La narration du jeu n’est pas linéaire, on joue des séquences de sa vie dans le désordre, seule une timeline au chargement du niveau nous permet de replacer la scène dans le contexte chronologique. Ce n’est pas un mauvaise idée de mélanger tout cela, mais malheureusement ce n’est pas très souvent utile à part une ou deux fois où cela permet d’avoir une vision différente de ce qu’il s’est passé plus tôt dans le jeu.

Un des gros reproches qui avait été fait à Heavy Rain, est son gameplay à base de QTE. Pour Beyond : Two Souls, les développeurs avaient annoncé qu’il y en aurait moins. Mais en fait, pour moi il y en a tout autant, elles sont juste différentes. Je n’avais pas été gêné par les actions à faire au joystick dans Heavy Rain, car elles s’intégraient bien, et l’action à reproduire essayait d’imiter le vrai geste (avant puis bas pour ouvrir une porte par exemple), ici c’est tout simplement remplacé par un mouvement de joystick en direction de l’objet avec lequel interagir. C’est trop simplifié et donne souvent l’impression de simplement appuyer sur la touche lecture de sa télécommande pour continuer.

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Ce n’est pas pour autant que tout est mauvais, dans les phases d’action, cela rend les séquences fluides et intenses. Il y a aussi des phases où l’on doit se déplacer discrètement qui sont agréable et qui apporte du changement bienvenue. Le contrôle d’Aiden est assez simple et précis, mais étant attaché à Jodie, il ne peut pas aller trop loin. D’ailleurs cette limite est très variable selon les endroits, selon les choix des développeurs d’accepter ou non que l’on aille tout de suite vers un endroit, et cela parait parfois illogique et artificiel.

Une des forces du jeu sont les graphismes. Bien qu’ils ne fassent pas tout, ils apportent beaucoup de réalisme au jeu, en commençant par les personnages plus vrai que nature et même les décors (j’ai vraiment apprécié le désert). De ce côté, la PS3 semble poussé dans ses derniers retranchements, même si certains décors sont parfois un peu trop vide. Carton rouge pour les bandes noires en haut et en bas de l’écran. Le jeu est voulu comme un film d’accord, mais pourquoi vouloir utiliser un format d’image de cinéma ? Quelle utilité ? Pour moi aucune ! A part dire ce jeu est comme un film, aucun intérêt, pire on ne profite pas à fond des graphismes du jeu !

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Pour finir, un mot sur l’histoire qui est à mon gout moins intéressante que celle d’Heavy Rain. Ce n’est pas le coté science-fiction qui me gêne, mais le fait que l’histoire ne m’a pas touché. Même les moments d’émotion m’ont paru plat. Le coté policier d’Heavy Rain m’avait plus convaincu. Pourtant l’histoire n’est pas inintéressante, mais moins marquante (quelques soit les fins).

Bien que j’ai pas mal fait de reproche au jeu, je l’ai beaucoup apprécié. Tout comme Heavy Rain, ce n’est pas un jeu parfait, mais un jeu à faire absolument.

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2 comments
  1. Très bonne analyse. J’ai pour ma part été plus emballé par Heavy Rain à l’époque même si Beyond Two Souls a quand même son charme.

  2. Cette rubrique est vraiment intéressant.Bravo à son initiateur.Je repasserai vite.

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