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Longtemps attendu et surtout souvent repoussé, The Last Guardian est enfin arrivé sur PS4 en fin d’année dernière. Développé par Team ICO, à qui l’on doit 2 grands jeux sur PS2 : ICO et Shadow of the Colossus, The Last Guardian se montrera-t-il à la hauteur des jeux précédents ?
N’y allons pas par quatre chemins, pour moi ce n’est pas le cas, du moins pas à tous les niveaux…
Longtemps attendu et surtout souvent repoussé, The Last Guardian est enfin arrivé sur PS4 en fin d’année dernière. Développé par Team ICO, à qui l’on doit 2 grands jeux sur PS2 : ICO et Shadow of the Colossus, The Last Guardian se montrera-t-il à la hauteur des jeux précédents ?
N’y allons pas par quatre chemins, pour moi ce n’est pas le cas, du moins pas à tous les niveaux. Le jeu nous met dans la peau d’un enfant qui se réveille aux côtés d’une immense créature mi-félin, mi-griffon (et re mi-félin derrière!) nommé Trico. C’est une sorte de chat avec des ailes et des plumes. Malgré un début peu encourageant, les 2 vont devenir amis et s’entraider pour sortir des lieux étranges où ils sont enfermés.
Le jeu tourne beaucoup autour de cette relation entre les 2 personnages, et l’émotion est bien présente tout au long du jeu. Bizarrement, alors que l’on joue le garçon, c’est pour Trico que j’ai ressenti le plus d’attachement. C’est sûrement dû au fait que les déplacements du garçon sont un peu erratiques, mais j’y reviendrais plus tard.
Bien que le jeu ne soit pas techniquement au top (il était prévu pour sortir sur PS3 à l’origine), l’atmosphère des lieux et le design mêlant allégrement de grandes et somptueuses constructions, des intérieurs parfois oppressants et très jolis extérieurs (le tout en ruine) sont plus que réussi et donne une ambiance particulière au jeu.
Malheureusement le gameplay n’est pas à la hauteur du reste. Comme je l’ai déjà dit, le garçon se déplace d’une façon particulière. Il est maladroit, trébuche, tombe sans vraiment de raison. Et quand on grimpe sur Trico, c’est parfois laborieux. D’ailleurs quand on va sur Trico, c’est souvent pour lui donner des ordres afin qu’il saute ou avance… Et là encore, c’est difficile car Trico fait souvent ce qu’il veut et rarement ce que l’on veut du premier coup.
Il n’est pas rare de passer 2-3 minutes sur Trico à tenter de le diriger afin d’aller où l’on veut. Cela devient vite lassant. Et c’est dommage, car les petites énigmes, qui font la majeur partie du jeu, sont bien pensées. Les quelques combats sont peu intéressants, car il faut laisser faire Trico. Il suffit d’attirer les ennemis vers lui.
Dernier point faible du jeu, la caméra est tout simplement horrible… Elle tourne dans tous les sens (surtout en intérieur), et pire quand elle se trouve bloquée par le décor ou Trico- le jeu nous octroie un écran complètement noir pendant une seconde avant de se téléporter ailleurs (souvent très loin du point de départ) ce qui nous fait perdre tous nos repères.
Malgré une direction artistique presque parfaite et une histoire intéressante et pleine d’émotions, The Last Guardian pèche par son gameplay et sa caméra datée qui peuvent nous faire renoncer à aller au bout de l’aventure. Pourtant, si vous n’avez pas peur des jeux un peu lents, je ne peux que le conseiller.